Sames se bâtit un nouvel avenir
Fondée en 1925, Sames est une société spécialisée dans les solutions industrielles, les services et les équipements pour l'application de peintures, de colles et de mastics. L'entreprise, dont le siège social se trouve en Isère à Meylan, produit et commercialise des pistolets manuels, des pulvérisateurs automatiques et robotisés, et des pompes et doseurs. Présente un peu partout à travers le monde, Sames dispose en France d'une seule unité de production, à Stains, en région Île-de-France.
Située avenue de Stalingrad, l'usine arrive aujourd'hui à saturation. Alors que la direction envisage d'augmenter ses capacités de production, une solution devait être trouvée pour accueillir de nouveaux équipements. Plutôt que de transférer son activité sur un autre site à bâtir, Sames a privilégié une reconstruction sur place répondant ainsi aux souhaits du législateur de ne pas artificialiser les sols. La "recréation" se fera sur le périmètre actuel de l'usine auxquels s'ajoutent des terrains voisins (un ancien garage et une maison inoccupée) acquis récemment pour une surface globale de 3,6 hectares.
L'ensemble des bâtiments existants, devenus vétustes avec le temps, seront démolis à l'exception d'un seul (d'une surface comprise entre 2 900 et 3 500 m²) qui sera rénové pour accueillir les activités de démonstrations aux clients, le SAV et la R&D. Sur l'espace libéré sera édifié un nouveau bâtiment de 12 000 m² répartis sur deux niveaux. Conçu par une agence d'architecture des Hauts-de-Seine, il abritera des ateliers de production (assemblage des composants, usinage et dégraissage de pièces métalliques) et un espace de stockage de composants et de produits finis. Une zone de bureaux et des locaux sociaux complèteront le programme.
En parallèle, afin de renforcer son autonomie énergétique et de réduire son empreinte carbone, Sames installera sur la toiture une centrale solaire. Le projet comprend aussi la création d'une aire de stationnement d'environ 10 000 m² et l'aménagement d'espaces verts pour une surface légèrement supérieure. À noter qu'en février 2023, l'opération a fait l'objet d'un dépôt de dossier auprès de l'autorité environnementale relativement à une demande de soumission à autorisation ou à étude d'impact.
