L'abattoir va augmenter ses capacités de production

GACE (61) Orne Normandie agroalimentaire bâtiment industriel Stockage ou hangar
L'équipement va faire l'objet d'un plan de modernisation de 2 millions d'euros pour porter sa capacité de traitement à 10 000 volailles par semaine.

Dédié à l'abattage des canards, l'abattoir de Gacé a vu le jour en 2007. Ouvert également aux particuliers, l'équipement a élargi ensuite son activité aux volailles domestiques et au petit gibier d’élevage. Exploité par la société Normandie Prestations Avicoles (NPA), le site n'a cessé de voir sa production progresser passant de 71 485 tonnes en 2017 à près de 100 000 tonnes deux ans plus tard. Aujourd'hui, l'abattoir a vieilli et ses locaux sont devenus trop étroits freinant son développement. Configuré pour 2 000 volailles par semaine, il en traite, lorsque la demande est la plus forte, jusqu'à 3 000. En vue de pérenniser l'activité, la Communauté de communes Vallée d'Auge et du Merlerault et les producteurs de volailles ont constitué un groupe de travail commun. Après mûre réflexion, Il a donc été décidé d'aménager un nouvel abattoir d'une capacité de 10 000 volailles par semaine.

Sur les 2 000 m² de bâtiments, la moitié voire jusqu'à 1 200 m² seront réservés à l'activité d'abattage tandis que le reste sera conservé pour des projets ultérieurs de diversification. Dans ces locaux, il notamment est prévu de créer une zone de déchargement de volailles, un espace de stockage pour les cages contenant les volailles et une zone de stockage propre. La chaîne d'abattage sera enrichie de 2 chambres de ressuage, d'une chambre froide et d'une zone de lavage. Pour compléter l'ensemble, des espaces seront dédiés à la découpe et au conditionnement ainsi qu'à la récupération des volailles abattues par les éleveurs. Le bien être des salariés sera aussi pris en compte avec la création de locaux sociaux. Enfin, la toiture du bâtiment sera remise aux normes.

Le projet étant situé dans le périmètre du château de Gacé, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques (MH), le projet architectural sera soumis à la consultation de l'Architecte des Bâtiments de France (ABF). Avoisinant les 2 millions d'euros, l'investissement sera pris en charge par la communauté de communes.

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