ZAC de Plan d’Aillane : Castorama n'y sera pas, le pôle auto au ralenti
Parmi les lots qui doivent encore être commercialisés par la société publique locale d'aménagement (SPLA) Pays d'Aix Territoires (Groupe SEMEPA), la ville avait donné son agrément en 2020 pour une attribution du premier au promoteur CS Invest. Celui-ci devait alors créer un centre de 20 000 m² composé de plusieurs cellules commerciales et d'un nouveau Castorama en remplacement de celui de la Pioline. Lors de sa séance du 9 février dernier, le conseil municipal a annoncé que le projet de transfert de la grande surface de bricolage ne se réalisera finalement pas. La cession à CS Invest reste cependant d'actualité, mais ses conditions ont été modifiées. Redimensionnée avec le lot numéro 5 en complément, elle concerne désormais un terrain de 31 667 m². Selon les termes de la délibération, il est toujours destiné à accueillir "des activités économiques, notamment des concessions automobiles".
Où en est le pôle automobile ?
Dès ces premières ébauches, cette partie de la zone a vocation à accueillir des concessions automobiles "engagées dans la transition énergétique". Le promoteur Praxis Immobilier s'est positionné sur le lot numéro deux. Il envisage d'y créer un village auto multimarques de 20 000 m². Un troisième lot avait été réservé par Autoselect. L'entreprise souhaitait construire un bâtiment d'une surface de 8 375 m² afin d'y déménager sa concession Land Rover/ Jaguar. Mais cette dernière a changé de propriétaire et le Groupe Maurin qui la dirige depuis 2021 ne semble pas engagé dans les tractations même s'il est toujours à la recherche de locaux plus spacieux. Un quatrième lot d'environ 4 000 m² a été attribué plus récemment, en mars 2023, au promoteur Provence Habitat. Il prévoit d'y installer une concession moto intégrant également un bâtiment tertiaire et de services donnant sur la place centrale de la ZAC. Tous ces projets restent encore à l'état d'intentions mais certaines pourraient finir par s'évaporer avec le temps. Si les dernières communications municipales sur le dossier évoquent toujours l'idée d'un pôle automobile, la ville pourrait réinterroger l'objet de la ZAC. L'acquisition de terrains agricoles constitue toujours une pierre d'achoppement. Avant de pouvoir envisager leur cession à Aix-Territoire pour commercialisation, la ville doit trouver des terres conformes pour relocaliser les activités qui les occupent. Du côté de la SPLA, la prudence reste de mise. On espère timidement pouvoir lancer les travaux d'aménagement fin 2024.