La maison de santé verra le jour fin 2025
La crise sanitaire de 2021 en a été le témoin et le révélateur, les services de santé présents sur la commune sont inadaptés aux besoins de la population actuelle mais aussi à une bonne pratique de la médecine. Saint-Ay ne compte que deux médecins généralistes pour une population de 3 700 habitants. Ainsi plus de 600 personnes enfants et adultes compris n'ont pas de médecin référent. Face à ce constat, la municipalité a décidé de prendre les choses en main et de revoir en profondeur l'organisation des services de santé sur son territoire. La création d'une maison de santé pluridisciplinaire (MSP) est alors apparue comme la solution idoine.
À côté de la pharmacie
Un premier projet a été développé mais abandonné dans la foulée "pour non-conformité avec l’intérêt général communal et avec l’économie générale de la construction". Se servant de sa première expérience, la commune a repris les dossiers pour proposer un nouveau programme répondant de façon précise au projet de santé défini par une dizaine de professionnels de santé libéraux. La future MSP sera construite au 17 bis route d'Orléans à proximité immédiate de la pharmacie qui compte deux pharmaciennes et deux cabinets (une psychologue et une kinésithérapeute). L'ensemble qui constituera un vrai pôle santé se situera à 500 mètres de la mairie. D'une surface de 536 m², le bâtiment se déploiera sur un foncier de 4 420 m².
Une vingtaine de praticiens espérée
Dans les grandes lignes, la MSP sera construite autour de plusieurs pôles : médecine, podologie, kinésithérapie, ostéopathie, dentiste, infirmerie, sage-femme et orthophonie. À terme, le site devrait accueillir plus d’une vingtaine de praticiens. Enfin, un dernier pôle mutualisé sera dédié à l'accueil, au secrétariat et à divers locaux de vie et techniques. Au tour de la MSP sera créée une aire de stationnement d'une quarantaine de places. Le terrain sera également végétalisé et doté de cheminements piétonniers pour faciliter son accès et offrir ainsi un cadre apaisé.
Les travaux doivent démarrer fin 2024. Les premiers patients sont attendus un an plus tard. L'investissement est estimé à 1,7 millions d'euros.