Arion Piscines Polyester va se moderniser
Après plus de trente ans d'existence, Arion Piscines Polyester (APP) a besoin de moderniser son usine devenue vétuste. L'entreprise créée par Antoine Lodico et désormais dirigée par Jean-Pierre Lodico avait trouvé le site idéal sur lequel la construction d'un bâtiment a été autorisée et même réalisée, à Lançon-Provence. Mais les riverains du projet ont manifesté leur désapprobation quant aux désagréments que pourrait apporter une telle activité. De guerre lasse, la direction de l'entreprise a renoncé à transférer son activité et mis son site lançonnais en location.
Un nouveau départ à La Fare-les-Oliver
Ce sera finalement sur le site qu'elle occupe déjà qu'elle lancera au printemps les travaux qui lui permettront de moderniser ses locaux et surtout de gagner de l'espace intérieur pour manœuvrer des moules de piscines longs de 4 à 10 mètres. "Nous avons besoin d'espace couvert. On est obligé d'entreposer les moules inutilisés à l'extérieur. Ça complique les choses. Les jours de pluie, par exemple, on ne peut pas les utiliser", précise Jean-Pierre Lodico. Malgré un contexte peu favorable avec la question de la gestion de l'eau toujours plus prégnante, l'entreprise qui détient un brevet de plaque de renfort en nid d'abeille sur toutes ses piscines coques, maintient une activité correcte, selon le dirigeant. Il déplore cependant un manque de logique dans les mesures prises par l'État qui ne fait aucune distinction entre les bassins à coque polyester et les autres catégories de bassins. "Interdire une piscine vertueuse n'a aucun sens. On sait que les piscines hors-sols qui ne nécessitent aucune déclaration préalables sont remplies et vidées plusieurs fois par an parce qu'elles ont une filtration qui n'est pas adaptée et les grandes piscines bétons qui ne peuvent pas être bâchées consomment également énormément d'eau", conclut le chef d'entreprise.